Les agriculteurs multiplicateurs s'inquiètent de la concurrence directe en Europe avec les cultures alimentaires ou destinées aux biocarburants.
«Pour maintenir le volume de production de semences oléagineuses en France, le seul moyen est de garder une génétique performante et de bénéficier d'un réseau solide de multiplicateurs», a estimé Philippe de Guillebon, président de l'Anamso (Association nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses).
Il s'est ainsi inquiété de la concurrence directe en Europe avec les cultures alimentaires ou destinées aux biocarburants. Dans un contexte de prix élevés, les producteurs de semences ont renégocié leur rémunération avec les établissements semenciers pour les récoltes de 2008 et 2009.
«Mais si les semences deviennent trop chères, jusqu'où seront prêts à payer les agriculteurs?», s'est interrogé Philippe de Guillebon.