Michel Lapointe, président de la FDSEA de l’Aisne, a pu rencontrer quelques minutes Nicolas Sarkozy, mardi soir, à l’issue de son intervention à St Quentin (Aisne).
Le président de la République s’est dit bien conscient que les décisions qui ont été prises par Michel Barnier posent problème pour l’agriculture et l’économie de régions comme la Picardie. Il a également assuré au président de la FDSEA que des mesures d’accompagnement devaient être étudiées au travers de la future loi de modernisation de l’agriculture, sans donner davantage de précision.
Ensemble, ils ont aussi évoqué l’après 2013. Selon Michel Lapointe, Nicolas Sarkozy s’interroge sur l’agriculture dont veut réellement la France pour l’Union Européenne. Il constate que des pays ont déjà des positions bien arrêtées pour une agriculture axée sur l’économie ou sur l’environnement par exemple. Le chef de l'Etat remarque aussi qu'en France, beaucoup d’idées sont exprimées, mais sont parfois opposées, selon les propos rapportés par Michel Lapointe.
Sur les aspects plus techniques, Christophe Malvezin, le conseiller à l’agriculture de Nicolas Sarkozy, a confirmé à Michel Lapointe, que les discussions étaient bien avancées pour que le prélèvement de 11% des aides couplées sur les céréales, encore en suspens, n'ait pas lieu.
A noter que dans son discours, le chef de l'Etat qui s’était déplacé dans une région pourtant très agricole, n’a pas consacré un seul mot à l’agriculture.