Les organisations agricoles européennes (Copa-Cogeca) demandent à la présidence française «de consacrer les ressources au développement d'une stratégie communautaire non législative en faveur de la protection des sols».
Elles rejettent d'autre part «les lourdeurs administratives supplémentaires qu'engendrerait la directive proposée».
«Contrairement à l'industrie, les agriculteurs ne peuvent pas se contenter de faire leurs valises et de s'installer plus loin», affirme également le Copa-Cogeca.
La directive n'aurait, selon lui, pour seul effet d'engendrer une charge administrative plus lourde pour les exploitants ainsi que pour les autorités nationales, régionales et locales.