Les semis de protéagineux de printemps ont été particulièrement précoces cette année compte tenu d'un mois de février sec et doux pendant près de trois semaines, annonce l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) dans sa lettre bimensuelle.
Les conditions actuelles, toujours douces mais avec un peu de pluie, sont en outre favorables à la levée et à l’efficacité des herbicides de prélevée.
Les semis de pois, féveroles et lupins sont quasi terminés dans l’Ouest, le Sud-Ouest (où la majeure partie avait été faite à la fin de décembre), le Centre-Est et jusqu’à une partie du Centre et du Bassin parisien.
Les féveroles de printemps sont également très avancées dans le Nord et l’Est. En pois, dans ces mêmes régions, les producteurs ont souvent préféré attendre que les sols soient un peu plus ressuyés et réchauffés. Lumina et Hardy restent les variétés de pois de printemps les plus semées en France.
Avec peu ou pas de problèmes de déchaussement, les pois d’hiver n’ont presque pas été affectés par les alternances de gel et de dégel. A la suite des températures hivernales normales, leurs stades de développement vont de 2-3 feuilles dans le Nord-Est à 9-10 feuilles dans le Sud- Ouest. En pois d’hiver, Isard, Cartouche et Cherokee, variétés récemment inscrites, se partagent le marché, détrônant ainsi Cheyenne.
Les parcelles de pois d'hiver sont généralement très peu enherbées, contrairement à l’an passé où l’extrême douceur avait favorisé des levées inhabituelles d’adventices.