«Les distributeurs s’étaient engagés à respecter, autant que possible, la pérennité du verger français, mais il semblerait que la prise de conscience exprimée n’était que fausse bienveillance destinée à ''endormir'' les producteurs», a déploré l'Association nationale pomme poire, mardi, dans un communiqué.
«Cette année, le coût de revient est, en moyenne, de 0,80 euro par kilo (prix au départ de la station). Proposer aux consommateurs des pommes françaises de première catégorie au prix très attractif de 65 centimes d’euro le kilogramme en épargnant dans le même temps ses marges est impossible… à moins d’avoir acheté les pommes au moins à 25 centimes d’euro en dessous du coût de revient minimal», ajoute l'association de producteurs.
Cette démarche commerciale est, selon elle, irresponsable: «En proposant un produit très en dessous de sa valeur, on renie ses qualités. Cela contribue à une perte de repère et de confiance des consommateurs à qui on laisse croire que les pommes françaises sont habituellement trop chères.»