Lors du 12e congrès de l'UNPT (Union nationale des producteurs de pommes de terre) mardi à Saint-Quentin (Aisne), les représentants de la filière ont tiré des conclusions sur l'année 2014 qu'ils jugent « catastrophique ».
La production de pommes de terre s'est élevée à 6 millions de tonnes, soit une augmentation de 16 % par rapport à 2013, conséquence d'une augmentation des surfaces et des rendements.
Mais l'automne doux n'a pas favorisé la consommation, a indiqué l'UNPT. Le prix au consommateur a ainsi chuté et est repassé sous la barre symbolique de 1 €/kg. Un niveau qui ne permet pas de couvrir les coûts de production.
« Si on ne veut pas se planter en 2015, il faut planter moins, a martelé Patrick Trillon, président du CNIPT (Comité national interprofessionnel de la pomme de terre). Il faut ainsi d'abord s'assurer des débouchés pour éviter une paupérisation de la filière ».
Arnaud Delacour, président de l'UNPT, a rappelé l'importance de la contractualisation à tous les échelons de la filière. « Une réflexion sur une contractualisation sur 30 % de la production est à approfondir pour assurer un revenu minimum au producteur », a complété Jacques Rouchaussé, président des producteurs de Légumes de France.
« Finalement, il faut saisir les opportunités à l'exportation sur un marché qui s'élargit », a déclaré Sébastien Couderc, conseiller du ministre de l'Agriculture.
petit
mercredi 11 février 2015 - 11h27
qu'un agri parle encore de famine quand il faut reduire les pesticides,demain çà peut etre sur toute la production,alors ceux qui voient que les gros rendements avec plein de pesticides VOUS AVEZ TOUT FAUX