L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), chargée par la Direction générale de la santé de comparer les anciennes LMR (limites maximales de résidus) nationales et les nouvelles LMR communautaires pour les fruits et légumes, affirme que «le niveau global de protection du consommateur conféré par cette nouvelle réglementation est équivalent à celui que fournissait la réglementation nationale», selon un communiqué publié jeudi.
Depuis le 1er septembre 2008, les LMR autorisés dans les fruits et légumes sont harmonisées sur l'ensemble du territoire communautaire, s'appliquant désormais à l'identique à tous les Etats membres.
L'Agence a cependant fait remonter à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) un certain nombre de préoccupations. Cette dernière est en charge de la coordination du processus d'évaluation de ces normes, en tenant compte des spécificités climatiques, agronomiques et alimentaires de chaque Etat.
Le nouveau dispositif prévoit une réévaluation régulière des LMR. Une grande partie est déjà en cours de réévaluation. L'Afssa a demandé à l'Efsa qu'y soient rajoutées la pomme et la courgette, en raison de la forte consommation française et du risque que représentent le pyrimicarbe (pomme) et le formétanate (courgette).
L'Agence française étudie actuellement les risques induits par des substances actives non autorisées sur le territoire, mais présentes dans certains aliments importés ou par contamination environnementale.
Elle «s'appuiera sur ces travaux pour proposer, si c'est nécessaire, de nouveaux seuils réglementaires pour ces contaminants de l'environnement afin de garantir la sécurité des consommateurs».