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Paca

La lavande se meurt, victime de la maladie du stolbur

Publié le mercredi 04 novembre 2009 - 15h44

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La lavande, victime de la maladie du stolbur et du probable effet aggravant de la sécheresse, voit sa production marquer sévèrement le pas. Alors qu'un programme de recherche a débuté, les cours à la hausse risquent de détourner la demande.

Depuis quelques années, la production de lavande, dont les deux tiers proviennent de la région Paca, se tarit. En 2009, le Comité interprofessionnel des huiles essentielles françaises estime la récolte française de lavande de population à 11 tonnes et de lavande clonale à 29,9 tonnes.

Ces chiffres sont similaires à ceux de la campagne précédente, mais ils se situent bien en deçà des périodes passées.

«Il y a quatre, cinq ans, la production de lavande de population avoisinait les 20 tonnes et celle de lavande clonale les 50 tonnes, considère Denis Bonsignour, chargé de mission à FranceAgriMer, antenne de Volx, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Entre 2008 et 2009, les superficies consacrées à l'espèce ont baissé de 6,6% pour atteindre 3.797 hectares».

Le dépérissement de la lavande est dû au phytoplasme du stolbur, une maladie à l'origine de la disparition de nombreux hectares dans le Sud-Est.

«Il s'agit d'une bactérie véhiculée par une cicadelle, qui fait son cycle de reproduction complet sur la lavande, enchaîne Denis Bonsignour. La plante flétrit, ne se développe pas et finit par mourir.»

Le végétal étant contaminé lors de la période de floraison, aucun traitement insecticide n'est envisageable.

La sécheresse accumulée au cours de ces dernières années aggrave le phénomène. «En période de stress hydrique, la plante résiste mal aux attaques, observe le chargé de mission. Très certainement, il existe un lien entre la maladie et la sécheresse actuelle.»

Depuis deux ans, un programme fondamental de connaissance de la maladie a démarré. Il réunit l'interprofession, l'Inra, l'université de Saint-Etienne et d'autres organismes. Mais il faudra du temps avant que les travaux n'aboutissent.

Maintenir l'intérêt pour le produit

La raréfaction de l'espèce provoque une hausse des cours. D'après les relevés effectués lors de la dernière campagne, les cours affichaient 95-100 €/kg pour la lavande fine et 50-58 €/kg pour la lavande clonale. Certains professionnels craignent que la demande de la clientèle s'amenuise. Et ce d'autant que la production en Chine, Bulgarie et Ukraine a décliné en 2009. Des pays qui maintiennent l'intérêt des industriels pour le produit.

C.Sa.


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