«Les orientations proposées par la Commission européenne ne se font que par des adaptations de l'agriculture aux marchés, regrette Régis Hochart, porte-parole de la Confédération paysanne. Il n'est pas fait une seule allusion à l'alimentation et encore moins à sa qualité. En effet, la Commission suggère par exemple d'abandonner les marchés peu rentables. Est-ce à dire qu'il faut abandonner la production de fruits et légumes? Cette réforme est déjà obsolète et terriblement dangereuse. A ce rythme, nous courons à une catastrophe alimentaire. Bruxelles devra s'en expliquer dans les dix prochaines années.»
«Quant au deuxième pilier de la Pac, il va visiblement devenir un fourre-tout dans lequel il n'est même plus question de pratiques respectueuses de l'environnement. Il va tout financer et n'importe quoi: la viticulture, les boisements, la gestion de l'eau, les bioénergies, la jachère, les risques climatiques, etc. Or, il n'y a pas de budget. L'Union européenne se désengage de tout un tas de sujets essentiels», ajoute Régis Hochart.
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