La présidence tchèque de l'Union européenne, à laquelle va succéder la Suède à partir du 1er juillet 2009, a souligné, lundi, dans un communiqué, à l'issue du Conseil des ministres de l'Agriculture, qu’il «est nécessaire de poursuivre les discussions» sur l'avenir de la Pac après 2013 et «de soumettre le système des paiements directs à une analyse détaillée».
Les conclusions de la présidence ont obtenues le soutien de 21 Etats membres. «Il ressort clairement des discussions que les futurs paiements directs doivent être justes, efficaces, facilement réalisables et mieux justifiables aux yeux du public», a affirmé Ivo Hlaváč, le premier adjoint au ministre tchèque de l’Agriculture.
Lors de la réunion de lundi, les Etats membres ont également réaffirmé leur engagement pris lors du bilan de santé «d’égaliser le niveau des paiements directs aux agriculteurs à travers l’UE», ajoute le communiqué.
«Certaines délégations n’étaient toutefois pas prêtes à participer au dialogue constructif conduit par la présidence et par ailleurs à soutenir le très large compromis du Conseil. Il s’agissait d’ailleurs des mêmes délégations que celles qui appellent depuis longtemps à une discussion ouverte et impartiale», a souligné le ministre tchèque, Jakub Šebesta. Il est dommage, d’après lui, que les agriculteurs n’aient pu recevoir un signal clair et unanime concernant leur avenir.
«L’objectif est d’améliorer le système des paiements directs de façon à ce qu’il puisse réagir aux changements et aux défis de l’agriculture après 2013», a-t-il ajouté.