Les négociations à l'OMC pourraient aboutir cette année, a affirmé vendredi le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim.
Les discussions prévues en avril sont nécessaires pour tenter de finaliser les principaux points de l'accord, a dit le ministre à son arrivée à Singapour, venant du Vietnam où il avait effectué une visite de deux jours.
Ces commentaires sont intervenus peu après que le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, quant à lui au Lesotho, a estimé qu'il existait désormais «un grand risque d'échec» de ces négociations commerciales.
«Je crains maintenant que Doha ne soit confronté à un grand risque d'échec, le premier échec de l'histoire dans un cycle de négociations commerciales multilatérales», avait déclaré le commissaire européen, lors d'une réunion avec des ministres du commerce des pays les moins avancés.
Pour M. Amorim, la question n'est pas de savoir qui, des candidats démocrate ou républicain, va remporter l'élection présidentielle aux Etats-Unis, car «le principal enjeu» des discussions sur le cycle de Doha réside dans les subventions agricoles, sur lequelles les partis politiques américains ont peu de prise.
Le succès du cycle de Doha serait «un bon signal» dans ce contexte de crise financière et de crainte de récession aux Etats-Unis, a estimé le ministre brésilien avant d'indiquer que les plus grandes concessions devraient venir de ceux qui peuvent le supporter, à savoir les pays développés.
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