Invitée en France par l'Ambassade des Etats-Unis, Martina Newell-McGloughlin, directrice du programme de recherche et formation en biotechnologies à l'université de Davis en Californie, s'est posée mercredi en défenseur des OGM.
Baisse de la consommation de produits phytosanitaires, diminution des phénomènes d'érosion, baisse des émissions de gaz à effet de serre sont mis en avant par la scientifique. Elle précise par exemple qu'aux Etats-Unis, la quantité d'herbicides appliqués par les agriculteurs ayant adopté les OGM a diminué de 14% entre 1996 et 2006.
Martina Newell-McGloughlin insiste aussi sur l'importance des recherches dans ce domaine. «Si la France repousse cette technologie, vous allez perdre vos chercheurs qui partent vers les Etats-Unis», a-t-elle averti.
Selon elle, dans l'Union européenne, il y a un manque de confiance dans les organisations réglementaires qui suivent les OGM. «Aux Etats-Unis, tout le système est transparent et complet, on sait où on en est dans le processus d'évaluation. En Europe, c'est plus difficile», juge la chercheuse.