Alors que la Confédération paysanne appelle toujours à un moratoire « pour garantir le droit de produire sans OGM », les semenciers français ont demandé vendredi au gouvernement de « faire respecter la loi » qui autorise la culture des OGM.
Cette requête intervient après que quelques 17 000 pieds de maïs transgéniques ont été détruits en Ardèche. « C'est révoltant. Nous en avons assez d'être confrontés chaque été à l'intolérable : chantage, menaces, destructions de parcelles ... » déplore Pierre Gracien, porte-parole des professionnels des semences et de la protection des plantes dans un communiqué du Gnis, de l'Oleosem, de la Seproma et de l'UIPP.
Dans la même foulée, des manifestations de ''pro'' et d'anti-OGM ont eu lieu samedi à Saverdun en Ariège. Près de 250 agriculteurs se sont rassemblés pour dénoncer les actions des faucheurs volontaires contre les cultures. Tenus à distance respectable par la gendarmerie, ceux-ci ont également manifesté.