accueil  Accueil / Actualités / OGM: à la suite de traces dans du maïs bio, deux agriculteurs portent plainte

OGM

à la suite de traces dans du maïs bio, deux agriculteurs portent plainte

Publié le mardi 01 avril 2008 - 19h07

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Deux agriculteurs ont décidé de porter plainte devant le tribunal administratif de Poitiers contre l'Etat pour «dénoncer la contamination» de leur champ bio «par du maïs OGM», ont-ils annoncé mardi lors d'une conférence de presse à Villiers-en-Plaine (Deux-Sèvres).

Le maïs contaminé se trouve sur une parcelle d'un hectare à Echiré (Deux-Sèvres) appartenant à Christian Veillat et à son fils Julien et située à plus de 25 km de la première parcelle de maïs OGM officiellement cultivée dans le secteur.

«Soit la polennisation se porte plus loin que 25 km et cela démontre un risque réel ou alors il y a dans ce secteur des agriculteurs qui ont développé des OGM sans les déclarer», a déclaré Serge Morin, vice-président de la région Poitou-Charentes, devant la presse.

«C'est la preuve que les organismes génétiquement modifiés sont incontrôlables», a ajouté Julien Veillat, qui estime le préjudice à 1.200 euros. Destinée à la consommation humaine, la production de maïs bio a été en effet déclassée et orientée vers la production conventionnelle pour l'alimentation du bétail.

L'analyse avant récolte a décelé la présence d'OGM issu du maïs Mon 810 inférieure à 0,9% et «les contre-expertises ont confirmé le premier résultat», selon Julien Veillat.

La coopérative de tutelle, la Coopérative régionale d'agriculture biologique (Corab), a décidé de se constituer partie civile tout comme le conseil régional du Poitou-Charentes.

«Nous voulons que les responsables soient condamnés car les agriculteurs ont été pénalisés dans leur travail et nous voulons défendre l'image de l'excellence environnementale de la région», a expliqué M. Morin.

Georges Castiel, médecin et porte-parole du collectif Vigilance OGM Poitou-Charentes, a estimé que «cette affaire est un cas concret d'école». «On voit les limites du projet de loi discuté à l'Assemblée. Il y a impossibilité de faire coexister les deux filières», selon lui.


Ces articles peuvent également vous intéresser :

Dernières Actualités
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK