La Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) a proposé mercredi un projet agricole qu’elle soumettra à l’avis des politiques notamment lors du salon de l’agriculture.
Ce projet offre aux responsables politiques de garder des exigences fortes pour la production biologique. Cela «en préservant une réglementation qui doit rester respectueuse des pratiques et en adoptant un moratoire sur les cultures OGM, qui sont inutiles et n’autorisent pas une coexistence sans contamination».
La FNAB propose aussi de privilégier l’économie de proximité en répondant aux «impasses techniques et environnementales du "modèle chimique", en réduisant les consommations énergétiques et en introduisant des produits biologiques en restauration collective».
La fédération souhaiterait que la bio soit considérée comme un pilier de la politique agricole «en réorientant les aides à l’agriculture du 1er pilier vers le second, en permettant l’installation des jeunes non issus du milieu agricole et en intégrant les pratiques de l’agriculture biologique comme un élément premier d’améliorer la qualité de l’eau et de l’air».
D’autres propositions concernent la formation sur les principes de l’agriculture biologique et l’aide financière à la recherche dans ce domaine. Concernant la production agricole non alimentaire, «le rôle de l’agriculture dans la production d’énergie ou de matériaux d’écoconstruction devrait être redéfini et le terme "bio" devrait être réservé à la production biologique dans tous les domaines touchant de près ou de loin à l’agriculture».