A l’issue des «Etats généraux du moratoire» tenus mardi en marge d’un procès de faucheurs volontaires à Orléans, des associations anti-OGM appellent le gouvernement à «adopter immédiatement un moratoire sur les cultures génétiquement modifiées».
Dans cet «appel d’Orléans», ces associations (Attac, Agir pour l’environnement, le Collectif des faucheurs volontaires, la Confédération paysanne, la Fédération nationale de l’agriculture biologique), considèrent «qu’il n’y a pas de cadre légal résultant d’un véritable débat public sur la question des OGM et de la responsabilité de ceux qui les disséminent».
Selon elles, «la volonté de quelques opérateurs économiques d’imposer en 2007 la culture de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de maïs transgéniques s’oppose frontalement à la volonté de plus de 80% des Français qui ne veulent pas d’OGM».
Les signataires constatent que «le seul maïs OGM actuellement cultivable en France n’a jamais été évalué conformément au cadre européen imposé par la directive 2001/18, qui exige notamment une évaluation des effets cumulés à long terme sur la santé et l’environnement.
Les associations demandent aux élus locaux et régionaux «d’exiger ce moratoire».