Après Bruno Le Maire, qui a évoqué des «volumes indicatifs» à l'échelle européenne en 2015, la Confédération paysanne propose de mettre en place un «volume maximal autorisé, qui serait décliné par pays puis par actif», a expliqué André Bouchut, secrétaire national du syndicat.
Ce volume serait réévalué régulièrement. Il pourrait par exemple évoluer de 5% à la hausse ou à la baisse tous les cinq ans.
«Nous voulons proposer un système plus évolutif que les quotas, qui puisse rééquilibrer les volumes entre les Etats, et qui avantagerait les petits producteurs», a précisé André Bouchut.
Ce volume maximal pourrait être mis en place sous contrôle de l'Etat, avec une redistribution partiellement gérée par les pouvoirs publics.