Des militants de la Confédération paysanne installés depuis mercredi sur une tour de séchage de lait chez Laïta, à Ancenis (Loire-Atlantique), pour réclamer le maintien des quotas laitiers, ont décidé de maintenir leur occupation après l'échec d'une réunion jeudi, ont-ils indiqué.
Les militants ont pris position mercredi matin au sommet d'un séchoir à lait d'une hauteur de vingt mètres appartenant à Laïta (filiale de Coopagri Bretagne, Even et Terrena), empêchant la production de lait en poudre.
La Confédération paysanne souhaitait ainsi provoquer une rencontre qui s'est tenue jeudi après-midi avec un représentant du ministère de l'Agriculture et des représentants des coopératives laitières, dont le responsable de la filière laitière de Terrena, première coopérative agroalimentaire française, et le secrétaire général de la FNCL (Fédération nationale des coopératives laitières).
«On est tombé d'accord sur la nécessité d'un outil de régulation de la production tenu par les pouvoirs publics au niveau européen», a expliqué à l'issue de la réunion Jean-François Guitton, membre de la commission nationale laitière de la Confédération paysanne. Mais malgré des «points de concordance», les représentants des coopératives «ont refusé de s'engager sur une position claire», a regretté dans un communiqué le syndicat.
Les militants du syndicat agricole ont donc décidé de maintenir leur occupation du site «jusqu'à la semaine prochaine», a assuré M. Guitton.
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