Près de 800 personnes venues de toute la France ont répondu à l'invitation de l'Office du lait réuni mardi pour son assemblée générale à Avranches. L'organisation a débattu comme prévu, de la nécessité qu'elle voit pour les éleveurs laitiers à se fédérer au niveau européen. Mais elle a aussi dû aborder un sujet plus délicat : celui de son financement.
La question des cotisations et de leur collecte a été soulevée dans la matinée, avant la présentation des comptes. La discussion a laissé apparaître des tensions. Celles-ci ont été adoucies par la présentation du bilan de l'association par le trésorier de l'Office du lait, Nicolas Jeanson. La mise en évidence des charges de mars à octobre a suffi à convaincre la majorité.
« Devant à une telle mobilisation, nous ne pouvons être qu'optimistes, se réjouit Paul de Montvalon, président de l'Office du lait. L'évolution de nos projets est à portée de main. » Et l'intérêt d'une mobilisation européenne des producteurs laitiers a été mise en avant.
« Toutes les organisations doivent marcher main dans la main, explique Paul de Montvalon. Nous devons nous fédérer avec les milk board des autres pays. » Au-delà des questions européennes, le bureau de l'Office du lait a aussi clairement exprimé la nécessité de devenir une interprofession.