Les députés ont entamé mercredi la première lecture du projet de loi Grenelle 1. Un débat qui devrait durer deux semaines. En leur présentant le texte, le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, les a appelés à s'engager dans un changement de stratégie «lourd, irréversible».
Soulignant la dimension novatrice du Grenelle de l'environnement, «grande opération de radiographie collective et démocratique», il a estimé que le projet de loi permettait de «préparer l'avenir».
«L'ensemble des chantiers du Grenelle représentent à terme plus de 400 milliards d'euros d'investissements injectés dans notre appareil de production industrielle d'ici à 2020», a-t-il souligné, précisant que l'essentiel du processus est fondé sur des économies.
Le ministre a précisé que le texte Grenelle 2, «boite à outils» du texte Grenelle 1 soumis au députés, serait transmis au Conseil d'Etat «dans les tout prochains jours».
Loi d'orientation, le texte Grenelle 1 rappelle des objectifs à long terme, tels que la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 (par rapport à 1990), définit des objectifs à moyen terme, et des leviers pour y parvenir sur les secteurs-clés que sont le logement, les transports ou encore l'énergie.