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Greenpeace jugé pour avoir publié sur internet une carte de champs d'OGM

Publié le mardi 14 octobre 2008 - 19h13

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Le directeur de Greenpeace France a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffusé en juin 2006 sur son site internet une carte de France mentionnant deux parcelles de maïs génétiquement modifié, dont la culture est autorisée en France depuis 1998.

En juillet 2006, les propriétaires de ces champs, agriculteurs l'un dans le Lot-et-Garonne, l'autre en Haute-Garonne, avaient déjà remporté une victoire en référé, la justice ayant ordonné à l'organisation écologique de retirer du site les données les concernant.

Le procès engagé mardi contre le directeur de Greenpeace, Pascal Husting, devant la 17e chambre correctionnelle fait suite aux plaintes avec constitution de partie civile déposées par la suite par les deux maïsiculteurs, Claude Menara et Gilles Metge.

Dans la nuit du 26 au 27 juillet, Claude Menara avait vu 0,15 hectare de son champ fauché, les tiges de maïs ayant été couchées de façon à former un cercle marqué d'une croix.

Cette dégradation avait immédiatement été revendiquée par Greenpeace qui avait intégralement réparé les dommages. Par cette action médiatique, l'organisation militait en faveur du droit pour tout citoyen de connaître les lieux où sont cultivés les OGM.

Les deux agriculteurs estiment qu'en publiant la carte de France des champs d'OGM, assortie d'un texte stigmatisant la culture des organismes génétiquement modifiés, Greenpeace a tout simplement «provoqué» les actions de fauchage.

Dans les propos publiés sur le site, Greenpeace «n'a ni glorifié le fauchage des champs, ni appelé les faucheurs à passer à l'action», ont argué mardi Me Alexandre Faro et Muriel Ruef.

Quant à indiquer la localisation des champs d'OGM, «ce n'est pas une information dont le secret est protégé par la loi», ont-ils rappelé, considérant que ni la publication de la carte, ni les propos dénoncés n'étaient «provocateurs: ils ne provoquent qu'à la recherche des champs d'OGM, pas à leur destruction».

La décision devait être mise en délibéré à cinq semaines.


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