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Fièvre catarrhale

2.500 éleveurs rassemblés à Charolles

Publié le lundi 01 octobre 2007 - 17h45

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© C.H. POUZET
© C.H. POUZET

Plus de 2.500 agriculteurs du bassin allaitant se sont retrouvés vendredi à Charolles en Saône-et-Loire pour s'informer et exprimer leur désarroi face à la crise de la fièvre catarrhale ovine (FCO).

Le rassemblement a été rythmé par des tables rondes sur la situation sanitaire, les conséquences économiques et des interventions de responsable syndicaux (FDSEA, JA) et de la filière.

Les participants ont manifesté la volonté de ne pas subir de baisse de cours ni de baisse de revenu à cause de cette maladie.

Tous ont convenu de la nécessité d'agir vite pour sortir les élevages bovins et ovins de cette impasse. Beaucoup de questions ont été posées sur l'avenir des broutards à Jean-Pierre Comparot, "Monsieur FCO" au ministère de l'Agriculture, présent à la journée.

Plusieurs témoignages d'éleveurs, venus aussi du nord de la France, ont ému l'assistance comme celui de Mathieu Canon, éleveur dans l'Aisne dont les deux tiers des bovins ont attrapé le virus.

Tout dernièrement touché par les restrictions de circulation, Michel Loiseau de la Nièvre s'est demandé ce qu'il devait faire de ses 120 broutards prêts à partir. André Lambert a évoqué la situation des adhérents du groupement les Bergers du Nord Est chez qui le taux de mortalité est passé 15% depuis l'apparition de la maladie.

Hubert Burtin, président du syndicat des négociants en bestiaux a évoqué le malaise des entreprises de négoce et de transport. 1,8 M€ de chiffre d'affaires n'a pas pu être réalisé sur la semaine 38. La coopérative Gecsel (Saône-et-Loire) enregistre 40.000 €/semaine de volume d'affaires en moins à l'export.

«Le protocole qui nous est proposé sera inutilisable. C'est une usine à gaz. Le seul moyen d'exporter les animaux sains est de faire des sérologies dans les sept jours sans tenir compte des zones» a suggéré Hubert Burtin. C'est aussi ce que proposent les organisations agricoles du département.

La mise en oeuvre immédiate d'une désinfection généralisée des troupeaux dans l'ensemble de la zone fièvre catarrhale fait aussi partie des propositions de la profession.

Le soutien des engraisseurs italiens n'est pas passé inaperçu. «Cette crise dans le bassin allaitant français est une préocupation pour nous. Avec l'euro fort, les GMS italiennes peuvent importer de la viande des pays tiers sans s'occuper de nous. Actuellement, nous avons 2.000 places libres. Nous attendons vos veaux», a lancé Alberto Oldini, acheteur pour le groupe Marsesina, concluant son propos dans une vague d'applaudissements.

Consultez également ces articles :

Fièvre catarrhale : nouvelle extension des zones réglementées (01/10/2007)

Malgré la FCO, « le Sommet de l'élevage aura bien lieu » (01/10/2007)

C.-H. P.


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