Coop de France bétail et viande insiste mercredi, dans un communiqué, pour que les autorités italienne et française parviennent à un accord évitant la fermeture des frontières italiennes aux broutards français le 4 mars prochain. L'organisation estime que ce serait agir «dans l’intérêt des éleveurs et des industriels des deux pays».
Le gel des importations italiennes «aura des conséquences économiques graves des deux côtés des Alpes qu’aucun des gouvernements ne semble avoir pris en considération à sa juste valeur, dénonce Coop de France bétail et viande. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, il n’y aura que des perdants dans cette bataille administrative et seule l’importation en provenance des pays tiers en sortira renforcée».
L'organisation redoute particulièrement que la grande distribution italienne se tourne vers d'autres sources d'approvisionnement pour satisfaire ses clients. Et que cela se traduise par la création de nouveaux circuits commerciaux au détriment des engraisseurs et abatteurs italiens.