L'Ordre national des vétérinaires met en garde sur son site internet les praticiens contre les risques qu'ils prendraient en cédant, «dans le cas de la prophylaxie facultative [c'est-à-dire celle contre le sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine, NDLR], à des demandes appuyées de prescription et délivrance du vaccin en vue de son administration par l’éleveur».
«Tous ceux qui s’écarteront de la stricte procédure ci-dessus rappelée engageront leur responsabilité civile, pénale et déontologique et pourraient avoir à répondre de leur comportement», ajoute l'ordre.
«Il est vraisemblable, vu les discours équivoques et les débats qui ont pu être tenus, que certains vétérinaires vont être soumis, dans le cas de la prophylaxie facultative, à des demandes appuyées de prescription et délivrance du vaccin en vue de son administration par l’éleveur. Ils devront refuser de répondre à de telles demandes, s’agissant de la lutte contre une maladie réglementée et s’agissant d’un médicament dont l’autorisation (ATU et non AMM) impose en réalité l’administration à l’animal par le vétérinaire. Quelles qu’en soient les difficultés, il s’agit d’abord et avant tout pour les vétérinaires de relever un défi sanitaire.»