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Equarrissage

Tous les éleveurs bientôt mis à contribution

Publié le mardi 24 juillet 2007 - 18h47

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© WATIER VISUEL
© WATIER VISUEL

Durant son bref passage au ministère de l’Agriculture, Christine Lagarde avait annoncé sa volonté de geler la taxe d’abattage et de faire participer les éleveurs de ruminants au financement du Service public de l’équarrissage (SPE). C’est son successeur, Michel Barnier, qui tient aujourd’hui cette promesse.

Présenté le 19 juillet, le budget pour 2007/2008 du SPE s’élève à 151 millions d’euros (M€). L’Etat versera une subvention de 44 M€, comme en 2006. La taxe d’abattage contribuera à hauteur de 91,41 M€ et les éleveurs devront mettre 11,97 M€ dans la corbeille. En déduisant les 4,77 M€ versés par les filières porcine et avicole, 7,2 M€ restent à la charge des éleveurs de ruminants.

Depuis le 17 juillet 2006, les éleveurs de porcs et de volailles doivent contribuer à hauteur de 25% au coût de destruction des cadavres. Chez les éleveurs de porcs, la prise en charge de cette prestation passe par une association ATM (animaux trouvés morts) et un prélèvement de 0,09 € HT par porc abattu.

Chez les aviculteurs, les statuts de l’association sont prêts et son financement va passer par un prélèvement sur les poussins sortant des accouvoirs. Un prélèvement dont le montant est en cours de négociation.

La situation est identique pour le prix que devront payer les éleveurs de ruminants. «Selon nos estimations, il sera de l'ordre de 32 € par tonne, indique Pascal Férey, en charge du dossier à la FNSEA. Mais les négociations sont loin d'être terminées. La réglementation française sur l'équarrissage est restée une réglementation de crise. Elle est l'une des plus draconiennes et rend le traitement des cadavres d'animaux beaucoup plus onéreux chez nous que dans d'autres pays. Si nous sommes amenés à payer, nous voudrions d'abord participer à une remise à plat du système. Nous demandons plus de transparence sur les chiffres et que certaines valorisations des sous-produits animaux, des graisses notamment, soient à nouveau autorisées chez nous.»

Selon le Sifco (Syndicat des industries françaises des coproduits animaux), les animaux trouvés morts en exploitation relevant du SPE ont représenté un volume de 438.367 tonnes en 2006, soit un peu moins du tiers des tonnages traités par les équarrisseurs.

R.S.


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