Le groupement de commandes des associations ATM (animaux trouvés morts en ferme) a réuni mercredi la presse pour réaffirmer sa confiance dans la procédure au terme de laquelle il a attribué les contrats pour la collecte des cadavres dans les exploitations agricoles. Et il assure que « la tentative de remise en cause de l'attribution des contrats initiée par le groupe Saria France ne saurait prospérer ».
Les ATM ont effectivement initié une nouvelle négociation des contrats régissant la répartition des zones de collecte des cadavres en avril dernier, et décidé en juillet, de basculer d'un appel d'offre dans le cadre d'un marché public à une procédure privée. Bref, la négociation s'est terminée de gré à gré, avec à la clé une nouvelle répartition des départements entre équarrisseurs, effective au 1er janvier 2014.
Saria France conteste aujourd'hui devant les tribunaux la décision des ATM concernant certains départements. Dans un communiqué de presse publié le 26 décembre 2013, l'entreprise estime que « plusieurs départements ont fait l'objet d'une attribution par les ATM juridiquement contestable : l'Ardèche, la Côte-d'Or, la Dordogne, la Haute-Loire, la Mayenne, la Haute-Saône et la Sarthe ».
Saria affirme que, jusqu'à la décision du tribunal, elle « continuera d'effectuer ses prestations de collecte sur les territoires d'équarrissage concernés. Toutes les demandes d'enlèvement transmises par les éleveurs seront honorées. » Une première audience doit avoir lieu le 13 janvier prochain à Paris. Le délibéré n'est attendu qu'en février.