La Confédération paysanne est «extrêmement préoccupée par l'annonce faite le 8 juillet par le DGER (directeur général de l'enseignement et de la recherche) devant le Conseil national de l'enseignement agricole (CNEA), concernant la fermeture de 29 classes de l'enseignement agricole public à la rentrée prochaine», a-t-elle affirmé, vendredi dans un communiqué.
L'essentiel de ces fermetures se réalise au niveau des quatrième, troisièmee ainsi que dans le secteur de la production et n'est qu'en partie compensé par des ouvertures dans les services et l'aménagement, précise-t-elle.
«Pour les quatrième et troisième, il est permis de penser qu'il y a là une anticipation des fermetures des classes de Bepa inéluctable, après la réforme du bac pro en trois ans, que la Confédération paysanne a dénoncée», commente-t-elle.
«La fermeture des classes de productions ne traduit pas, comme certains voudraient le faire croire, un manque de communication sur les métiers liés à l'agriculture, mais exprime les difficultés croissantes à accéder au métier de paysan, difficultés liées à la diminution soutenue du nombre de fermes, au renchérissement sans fin des reprises, aux obstacles de toute nature rencontrés par les candidats et aussi aux choix politiques nationaux et européens de soutenir cette tendance», poursuit-elle.
Le syndicat «rappelle son attachement à ce que chaque territoire puisse proposer à toute famille et tout jeune qui le souhaite un service public d'enseignement préparant à exercer durablement le métier de paysan».