La Plate-forme pour la gestion des risques agricoles (PARM) a été lancée le 2 décembre 2013 au siège du Fonds international de développement agricole (Fida). Issue des discussions du G8 et du G20 portant sur la sécurité alimentaire, elle a pour objet de « déterminer, d'évaluer et de mesurer les risques agricoles dans les pays partenaires et de mettre au point des stratégies pour y faire face ».
« Ces dernières années, la forte exposition du monde agricole aux risques associés aux phénomènes climatiques extrêmes s'est imposée parmi les principales préoccupations, tant dans les pays industrialisés qu'au sein des nations en développement », explique le Fida dans un communiqué.
« La plate-forme PARM a pour objet de déterminer, d'évaluer et de mesurer les risques agricoles dans les pays partenaires et de mettre au point des stratégies pour y faire face, qui pourront ensuite être intégrées aux politiques et aux plans d'investissement des pays partenaires. Parallèlement, il s'agira de s'employer à étoffer les connaissances de toutes les parties prenantes en matière de gestion des risques agricoles et de favoriser des échanges d'expérience de qualité entre l'ensemble des praticiens. »
« Dans le cadre de la plate-forme PARM, on s'efforcera également d'améliorer la collaboration entre le secteur public, le secteur privé et les milieux universitaires, afin de forger des partenariats public-privé solides. »
« Cette initiative, d'une durée de quatre ans, bénéficie du soutien de l'Agence française de développement (AFD), de la Commission européenne, du gouvernement italien, du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) et du Fida. »
« Le secrétariat de la plate-forme, doté d'un budget de base de 5,95 millions d'euros, sera accueilli dans les locaux du Fida et s'occupera, dans un premier temps, de huit pays d'Afrique. »
« Les petits paysans des pays en développement sont quotidiennement confrontés à toute une série de risques, parmi lesquels une météorologie capricieuse et des cours en dents de scie. La plupart d'entre eux n'ont pas accès aux instruments de gestion des risques dont disposent les agriculteurs des pays développés, l'assurance par exemple », souligne encore le Fida.