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Déshydratation de fourrages

En Ille-et-Vilaine, Coopédom a investi dans l'énergie verte

Publié le jeudi 12 novembre 2009 - 17h13

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La coopérative de déshydratation de fourrages Coopédom, située dans l'Ille-et-Vilaine, a investi dans un four à biomasse pour réduire sa facture d'énergie.

«Il y a quarante ans, en créant une coopérative de déshydratation de fourrages (luzerne, trèfle, RGA, RGI…), les éleveurs de la zone de Domagné recherchaient l'autonomie alimentaire de leurs exploitations. Aujourd'hui, en installant un four à biomasse pour sécher les fourrages, ils visent l'autonomie énergétique de la coopérative», a rappelé Joseph Lebrun, président de la Coopédom, lors de l'inauguration du nouveau foyer.

Un des inconvénients majeurs de la déshydratation agricole est sa consommation d'énergie, premier poste de charges. En 1969, la coopérative a démarré avec le fioul, l'énergie la plus économique à l'époque. Après les chocs pétroliers, elle s'est tournée vers le charbon. Mais son prix s'est emballé.

«Depuis plusieurs années, nous réfléchissons à d'autres alternatives pour réduire le coût de déshydratation pour les adhérents et développer les énergies renouvelables», explique le président.

Ils ont choisi un foyer à biomasse qui couvre la moitié des besoins en énergie de la coopérative. Le four est alimenté par des plaquettes de bois produites sur le secteur et du miscanthus, une plante à haute valeur énergétique. Depuis 2007, les adhérents ont implanté 320 ha de miscanthus, l'objectif est d'atteindre 400 ha. La première récolte a eu lieu en mars. Elle a généré 200 tonnes de combustible.

Le montant de l'investissement s'élève à 1,6 million d'euros (subventionné à 15%). La substitution d'énergie devrait permettre une économie annuelle de 200.000 €. «Au-delà de la maîtrise des coûts, c'est l'engagement de s'inscrire dans un développement plus respectueux de l'environnement, puisqu'en réduisant notre consommation de charbon de 50%, nous réduisons par deux nos rejets de CO2 d'origine fossile», conclut Joseph Lebrun.

Développer le préfanage

Avant même de trouver une alternative au charbon, les adhérents de la coopérative ont réfléchi à la manière de réduire leur consommation d'énergie. Depuis deux ans, ils ont modifié leur façon de récolter la luzerne en introduisant le préfanage au champ. L'objectif est de réduire la teneur en eau du fourrage et donc d'économiser de l'énergie. Cette technique a permis de réduire la consommation de charbon de 20%.

I.L.


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