Le support papier est encore largement employé pour noter les interventions culturales: 76% des agriculteurs interrogés y ont recours, selon un sondage réalisé par BVA et publié dans Agrodistribution de novembre. L'informatique reste sur une même tendance que l'an dernier à la même époque, soit 27% des réponses. Le total dépasse 100% car certains agriculteurs utilisent les deux supports.
L'informatique est surtout à l'honneur chez les producteurs de l'Ouest (34%), sans doute plus habitués à l'utiliser dans le cadre de leurs activités d'élevage. Quant à la région Sud, elle est en queue de peloton avec 17%.
Autre observation intéressante à souligner: près de 10% des agriculteurs du Centre n'enregistrent pas leurs pratiques culturales. Ils sont seulement 2% dans l'Ouest et 3% dans le Nord.
Les jeunes de moins de 35 ans (36%) sont les plus friands d'informatique tout en continuant à utiliser le support papier (78%).
L'analyse par activité dominante met en exergue un usage plus courant de l'outil informatique en polyculture-élevage (32%), cohérent avec la situation de l'Ouest où ce type d'exploitations est fortement présent. Avec 18%, les structures d'élevage sont les plus réticentes. Elles sont aussi 10% à ne faire aucun enregistrement des interventions culturales. Ces résultats recoupent en partie ceux de la région Centre qui recouvre de nombreux départements d'élevage de bovins.
Dernier constat, et pas des moindres, le grand différentiel observé concernant la taille de l'exploitation. En effet, si les 35 à 74 ha restent sur une moyenne de 81% à privilégier le papier, ils ne sont plus que 57% pour les structures de plus de 150 ha. Du coup, l'informatique est d'un usage presque courant pour ces grandes exploitations qui sont plus de 56% à en faire usage. Et celles-ci sont à peine 2% à ne laisser aucune trace écrite, à la plume ou au clavier.