Le plan d'urgence pour aider les agriculteurs, annoncé mardi par Nicolas Sarkozy, «traduit un effort conséquent de l'Etat pour redonner du souffle à ce secteur stratégique», ont souligné les chambres d'agriculture (APCA), dans un communiqué.
«Les enveloppes annoncées – 1 milliard d'euros de prêts bancaires sur les cinq prochaines années et 650 millions d'euros de réductions de charges – sont à rapporter à la baisse prévisionnelle de l'ordre 20%, soit près de 2,5 milliards d'euros de pertes nettes du revenu de la ferme France en 2009», poursuivent-elles.
«Dans ces conditions et au-delà des mesures de court terme qui s'imposaient, il faut repenser en profondeur les politiques agricoles», poursuit l'APCA.
Les chambres d'agriculture estiment notamment qu'il faut «rénover les outils de régulation des marchés notamment au niveau européen» et «repositionner les producteurs au cœur des filières pour que le prix final proposé aux consommateurs reflète pleinement la valeur des produits et les engagements des agriculteurs».
«Nicolas Sarkozy a tracé les lignes. Nous allons devoir porter et concrétiser cette même ambition dans le cadre de la loi de modernisation de l'agriculture et des débats sur le budget agricole européen et sur l'évolution de la Pac après 2013», a déclaré Luc Guyau, président de l'APCA.
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