Alors que le 24e Sommet de l'élevage s'apprête à ouvrir ses portes du 7 au 9 octobre à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme), privé de la présence de tout bovin à cause de la FCO, les éleveurs attendent un soutien et des réponses concrètes de la part de leur ministre. Celui-ci est annoncé sur le salon mercredi dans l'après- midi. Une délégation de la FNB (Fédération nationale bovine) avec son président Jean-Pierre Fleury et les représentants de la FRSEA et des JA du Massif central se sont réunis mardi matin sur une exploitation de la Haute-Loire, le Gaec Charbonnier à Saint-Géron.
« La réouverture des marchés à l'exportation est la première urgence. Elle découle de décisions politiques qui doivent être prises sans plus attendre », souligne Jean-Pierre Fleury. « Nous attendons toujours les conclusions des négociations des accords bilatéraux sur les conditions d'échange avec l'Italie, des négociations des certificats pour les pays tiers (Turquie, Tunisie, Algérie) et des résultats de la surveillance programmée sur l'ensemble des régions françaises afin de déterminer la stratégie sanitaire à venir. La FCO est une maladie « commerciale » très dangereuse pour les éleveurs. 500 000 animaux aujourd'hui bloqués dans les exploitations doivent encore être exportés d'ici la fin de l'année », a rappelé Patrick Bénézit, président de la FRSEA Massif central.
Des trésoreries au plus mal
La famille Charbonnier qui élève 75 vaches salers et 20 abondances pour une double production de broutards et de veaux de lait a encore dix broutards prêts à partir, bloqués sur l'exploitation. « Nous avons dû acheter pour 12 000 euros de foin et de paille à cause de la sècheresse », témoigne Stéphane Charbonnier. Sur l'ensemble de la région du brivadois, les élevages comptent 50 à 60 % de déficit fourrager. Des zones de montagnes impactées en plus par des pullulations de rats taupiers affichent des prairies dévastées et 100 % de manque de fourrages. « Les trésoreries sont déjà au plus mal avec des prix du lait et de la viande incohérents avec les coûts de production, souligne Antony Fayolle, président des JA de Haute-Loire. La mise en œuvre rapide du plan d'urgence et la prise en compte de la sécheresse ne peuvent plus attendre. Pas plus qu'un avenir politique clairement défini pour le troupeau bovin français ».
realite
jeudi 08 octobre 2015 - 19h50
quand on aura compris que lefoll et acolytes n'ont strictement rien à faire de l'agriculture française (quelle soit elevage, grandes cultures ou autre) on saura qu'il n'y a rien à tirer de cette équipe qui est la botte des etrangers pour mieux importer, - cher, et sans la moindre norme