Les 600 représentants des chambres d'agricultures ont décliné, lors de la troisième université de l'APCA, mercredi et jeudi, à Beaune, dans la Côte-d'Or, les futurs objectifs d'évolution des missions des établissements publics s'inscrivant dans la réforme générale des politiques publiques (RGPP).
Pour répondre aux demandes nouvelles et diversifiées des agriculteurs, les élus ont tracé un nouveau cadre de travail visant à mutualiser davantage les moyens et redistribuer les compétences entres les départements, les régions et l'échelon national.
«Les pieds dans la terre, la tête dans les objectifs», tel est le slogan retenu qui illustre la volonté de conforter la relation de proximité avec les agriculteurs, de développer les synergies en matière d'innovation et de recherche, tout en privilégiant la dimension régionale des actions.
A ce titre, les moyens financiers des chambres régionales seront renforcés grâce au doublement des cotisations qui leur sont attribuées par les départements.
En quatre ans, les effectifs des chambres d'agriculture sont passés de 8.400 à 7.820 salariés.
Aujourd'hui, il s'agit davantage de redéployer les moyens humains sur de nouvelles missions pour répondre aux attentes des agriculteurs et de la société par des services communs partagés entre les chambres.
Pour ce faire, des freins juridiques et fiscaux devront être levés comme l'harmonisation des statuts et des rémunérations pour plus de souplesse dans la mobilité du personnel.
La réforme, comprenant des propositions législatives et réglementaires, sera soumise aux pouvoirs publics en septembre 2009.
E attendant, un plan d'actions sera validé en mars et la session de juin de l'APCA examinera et pourra approuver une première série de décisions en matière d'organisation, de représentation et de services mutualisés.
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