Un colloque organisé mardi par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et l'OniGC (Office des grandes cultures) a été l'occasion de présenter les résultats des recherches en grandes cultures biologiques.
Une étude compare les systèmes céréaliers biologiques et conventionnels en Languedoc-Roussillon en 2006 et 2007. Elle montre que les écarts de rendements entre le conventionnel et le bio sont importants, de l'ordre de 20 q/ha de moins en blé dur et blé tendre bio.
Les écarts de rendements étaient partiellement compensés par les plus-values en bio en 2006. Mais à partir de juillet 2007, avec l'envolée des prix des céréales, la tendance s'est inversée: les prix des grandes cultures en conventionnel ont dépassé les prix du bio.
Les charges opérationnelles sont inférieures en biologique: plus de 200 € de moins en blé dur bio, 100 € de moins en moyenne en blé tendre.
Les charges de mécanisation des bio restent légèrement supérieures à celles des exploitations conventionnelles qui peuvent utiliser des itinéraires simplifiés.
Enfin, le temps de travail moyen en bio est nettement supérieur au conventionnel. Il est le double d'une conduite classique et le triple d'une conduite simplifiée conventionnelle.