Réunis en assemblée générale, le 19 juin à Dijon, la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) et la Fédération nationale de l'industrie et des commerces en gros de viande (FNICGV) ont souligné l'importance d'adapter l'offre à la demande pour répondre aux enjeux de demain.
«Je réitère: l'intégration n'est pas un tabou, a souligné Dominique Langlois, le président de la FNICGV. Le souci, c'est de répondre au mieux aux besoins.»
La fédération travaille actuellement avec la Fédération nationale bovine (FNB) sur un système de contractualisation libre en engraissement sans garantie de prix. C'est une marge qui est garantie.
Gérard Poyer, le président de la FFCB, a regretté de ne pas pouvoir participer au projet. «Il faut conserver des équilibres entre un engraissement à outrance et des exportations en maigre», a-t-il souligné.
«Nous pouvons aussi vous donner des informations sur la demande, a ajouté Alain Basquin, de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution. Nous sommes les mieux placés.»
Les professionnels se sont aussi inquiétés de la pression du lobbying des végétalismes. «Il faut vaincre le lobbying grâce à une communication offensive avant qu'il ne fasse basculer l'opinion», a insisté Dominique Langlois.
Les négociants s'inquiètent également de la pression sur le bien-être animal durant le transport. Alors que le règlement de l'Union européenne 1/2005 se met en place, il est déjà remis en cause.