Le ministre de l’Agriculture a préparé un plan d’action concernant l'offre alimentaire, «afin de mieux répondre aux attentes du consommateur et du citoyen tout en valorisant les modes de production durable et de qualité», indique le communiqué diffusé mercredi à l'issue du Conseil des ministres.
Ce plan a notamment pour objectif que l'offre alimentaire «soit sûre, diversifiée et de bonne qualité gustative», qu'elle soit «également équilibrée et réponde aux exigences nutritionnelles du programme national "nutrition santé 2"» et qu'elle «provienne de modes de production respectueux de l’environnement».
Les actions de ce plan sont conduites avec les ministères chargés de la Santé, de l'Education, de l’Ecologie, de la Consommation et des Douanes.
Parmi les actions prioritaires, «un mémorandum sera présenté, à la demande du président de la République, à la Commission européenne pour l’amélioration de la sécurité des produits importés et de leur conformité avec les normes européennes», précise la communication présentée au Conseil.
Une campagne de promotion des signes de la qualité et de l'origine sera lancée en 2008 en partenariat avec l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) et la grande distribution.
«Dès la rentrée de 2008, l’Etat et les collectivités territoriales volontaires cofinanceront la distribution gratuite de fruits aux enfants dans au moins 1.000 écoles situées dans des zones défavorisées». La généralisation en 2009 de cette distribution est envisagée grâce à la mise en place d’un financement communautaire.
Les exigences minimales de qualité nutritionnelle des repas dans le cadre de la restauration scolaire seront par ailleurs rendues obligatoires dès la rentrée de 2008 et seront contrôlées par les services de l'Etat.
Les productions résultant des bonnes pratiques agricoles seront favorisées par la certification environnementale des exploitations et le développement de l’agriculture biologique.
«L’Etat montrera l’exemple en introduisant 20% de denrées issues de l'agriculture biologique dans la restauration collective publique d’ici à 2012 (100 millions de repas par an)», conclut la communication.