Actualités/Evénements
Le 23 juin 2011, à 6h00 du matin, des éleveurs de la Confédération paysanne se sont retrouvés dans la rue de Varennes pour – symboliquement – « réveiller le ministre de l’Agriculture ».
Ces agriculteurs considèrent que « les mesures prises jusqu’à présent pour limiter les conséquences de la sécheresse sont insuffisantes ».
« On n'a plus assez de paille », se plaint une agricultrice de l'Orne. Avec la sécheresse qui a touché les prairies, « aujourd'hui, le seul moyen que nous ayons de trouver du fourrage, c'est de l'acheter. On va aller la [sous-entendu : paille] chercher au lieu de partir en vacances. Et le seul financement dont nous disposons, ce sont les banques. L'Etat promet tout, ne donne rien », a-t-elle grommelé.
A 6h10, le réveil du ministre, et à défaut de sa présence, des riverains du ministère, se fait au son des vuvuzelas et de sirènes, alors qu'une poignée d'éleveurs déverse du fumier devant les portes. « On vous a apporté du fumier pour bien vous montrer que les éleveurs sont dans la merde », commente Gérard Durand, secrétaire général de la Confédération paysanne, en charge de l'élevage.
« Le ministère n’a pas pris toute la mesure de la détresse des paysans qui se sentent acculés », soulignait un communiqué du syndicat le matin même de la manifestation. Les éleveurs ont manifesté, par leurs mots, inscrits sur le mur du ministère, pour exprimer leur désespoir. Le ministre peut-il l’entendre ? », interroge la Confédération paysanne.
Marine Gramat
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