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« Il faut créer des stocks de réserve », mais ces stocks doivent être créés chez les pays importateurs, a proposé Michel Portier, directeur d'Agritel, société de conseil en gestion du risque de prix, le 31 janvier, alors que le G20, présidé par la France, a fait de la lutte contre la volatilité des prix des matières premières agricoles une de ses priorités.
Cette année, le marché mondial ne manque pas de blé, la problématique est que la moitié des volumes disponibles se trouvent aux Etats-Unis, ce qui entraîne des problème de logistique, explique l'expert.
Il faut donc que des « stocks de réserve, financés pourquoi pas par le FMI ou la FAO ? » soient constitués par les pays importateurs.
« Difficile d'augmenter l'offre, sauf à faire appel aux biotechnologies, pour sécuriser la production, notamment face aux aléas climatiques », observe-t-il également.
Les mesures plus techniques (contrôle d'emprise de la part de la spéculation, authentification de la nature des opérateurs, limite de fluctuation quotidienne des cours ) « viendraient pour moi en second plan », « ce sont des mesures nécessaires mais pas suffisantes », affirme Michel Portier.
Alexis Dufumier et Marine Gramat
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