Publié le vendredi 11 janvier 2008 - 15h28
Quatre nouvelles ensileuses viennent compléter l’offre de Claas. Les 730 et 830 ch des plus gros modèles sont délivrés par deux moteurs montés en parallèle.
Avant de démarrer, les chauffeurs des nouvelles Claas 970 et 980 devront nettoyer deux filtres à air et vérifier deux niveaux d’huile. Une fois dans la cabine, ils auront à composer avec un mode de conduite qui fait appel à un ou deux moteurs. Un seul sera sollicité pour les déplacements routiers et les travaux demandant peu de puissance, comme l’ensilage d’herbe.
Quand la machine attaquera une parcelle de maïs avec un bec de 6 ou 7,50 mètres, il suffira d’appuyer sur un interrupteur pour que le deuxième moteur se mette en route et double la puissance de l’automotrice. La synchronisation entre les deux moteurs est assurée par une courroie qui prend place sur le côté gauche de la machine.
La série 800 toujours fabriquée
Cette configuration en «double six» concerne les deux plus gros modèles d’une nouvelle série de quatre machines. Claas n’arrête pas pour autant la fabrication de sa série 800 et aligne ainsi une gamme de neuf automotrices de 345 à 830 ch.
Les nouvelles 900 seront faciles à reconnaître à leur design et à leur cabine empruntée aux porte-outils Xerion ou moissonneuses-batteuses Tucano. Ces machines ont aussi gagné en empattement et sont montées sur un pont avant en portique. Pour la récolte du maïs, elles reçoivent un nouveau bec rotatif Orbis disponible en deux largeurs: 6 ou 7,50 mètres.
Derrière, le bloc des rouleaux d’alimentation est monté sur des charnières verticales et s’ouvre pour faciliter l’accès au tambour hacheur. Ce dernier est conçu pour supporter 12, 18 ou 36 couteaux en forme de U renversé, fixés en appui sur les quatre «étoiles» formant la partie centrale du tambour.
Plus en haut dans la chaîne cinématique, Claas propose deux types d’éclateurs avec des rouleaux de 250 ou 196 mm de diamètre, dont le différentiel de régime est respectivement de 20 et de 30%.
Le constructeur a aussi modifié l’accélérateur. Sa puissance d’éjection devient réglable depuis la cabine en jouant sur la position du rotor à pales par rapport à la paroi de la chambre d’accélération. Ce réglage permet de bénéficier d’une puissance d’éjection élevée, par exemple lors du détourage des parcelles. Quand le chantier ne demande pas une grande puissance d’éjection, l’augmentation de la distance entre le rotor à pales et la paroi réduit la puissance absorbée et l’usure.
La série 900 intègre enfin différents automatismes, à savoir la commande synchronisée de la goulotte et de sa «casquette», l’immobilisation de l’automotrice si le détecteur de métaux ou de pierres s’active, le dosage de l’additif d’ensilage en fonction du débit de la machine.
par Rémy Serai
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