Publié le lundi 31 décembre 2007 - 13h11
La motorisation Tier 3, l’arrivée de nouveaux automatismes et processeurs justifient le lancement d’une nouvelle série.
Il faudra désormais parler de la série 7050 pour désigner la gamme de récolteuses hacheuses automotrices de John Deere. Hormis sur la «petite» 7250, cette nouvelle numérotation pourra être suivie d’un «i» sur les cinq autres machines si elles sont équipées des systèmes HarvestLab, AutoLoc et HarvestDoc.
Apparu voilà deux ans, le HarvestLab n’est pas tout à fait inconnu. Il s’agit d’un boîtier placé sur la tuyère qui analyse en continu et en temps réel le taux de matière sèche du fourrage. Ce qui est nouveau, ce sont les données de ce capteur, qui jusqu’alors étaient affichées en cabine, et qui sont désormais prises en compte par l’AutoLoc. Ce dispositif se charge d’ajuster automatiquement la longueur de coupe en fonction du taux de matière sèche. Enfin, le HarvestDoc est le processeur qui enregistre toutes les données de fonctionnement de la machine : surfaces, rendement, cartographie, consommation, temps de travail…
Positionnement automatique
En haut de la gamme, la 7850 reste motorisée par Cummins. Quant aux cinq autres modèles, ils reçoivent une motorisation Deere aux normes Tier 3 qui a gagné au passage un peu de couple et affiche une consommation entre 199 et 206 g/kWh. La transmission a elle aussi été revue, avec l’apparition du système ProDrive, un antipatinage à gestion électronique, sur les modèles à quatre roues motrices.
A l’avant des machines apparaît un système de suivi automatique du sol sur les têtes de récolte: le AHC (Advanced Header Control). Plus loin dans la cinématique, les rouleaux éclateurs ont été renforcés en recourant à du métal chromé. De même, le canal de transfert d’herbe est en acier traité «Docol».
John Deere propose aussi un positionnement automatique de la tuyère avec neuf positions programmables.
Deux châssis
Comme la série précédente, les 7050 sont conçues sur deux bases différentes. Le châssis spécifique des deux plus gros modèles leur permet de recevoir des organes de coupe plus lourds. De même, leurs rouleaux d’alimentation, leur rotor, leurs éclateurs et leur ventilation sont dimensionnés pour absorber le flux de récolte généré par des becs ou des ramasseurs larges.
Les ensileuses John Deere sont fabriquées dans l’usine allemande de Zweibrücken. Depuis le lancement de la première automotrice, en 1969, cette usine en a produit 17.000 unités.
par Rémy Serai
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