accueil  Accueil / Elevage / Actualités / Salon de l'herbe : la sécheresse au cœur des préoccupations
Actualités

Salon de l'herbe

La sécheresse au cœur des préoccupations

Publié le jeudi 26 mai 2011 - 12h36

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le Salon de l'herbe a ouvert ses portes le mercredi 25 mai 2011 sous un soleil de plomb. Au grand désespoir des visiteurs qui, pour une fois, se seraient bien accommodés de quelques gouttes de pluie.

 

Car la sécheresse, exceptionnelle dans la région, commence à peser lourdement sur le moral. Elle n'a toutefois pas modifié l'organisation du salon, même si les couverts étaient moins denses que d'habitude, aussi bien du côté des parcelles des constructeurs qui servent de support de démonstration du nouveau matériel, que des semenciers qui présentent leurs variétés sur les microparcelles.

 

La sécheresse modifie la demande des éleveurs en tout cas. « Nous sommes beaucoup sollicités pour des mélanges à cultiver en dérobées, remarque Laurent Cipière, de la société Jouffray-Drillaud. Du coup, certains produits risquent de ne plus être disponibles. Mais le meilleur moyen de lutter contre la sécheresse, c'est d'anticiper en entretenant ses prairies, assure-t-il. Lorsqu'elles sont correctement renouvelées et bien fertilisées, elles sont mieux armées pour faire face aux situations difficiles. »

 

Du côté du pôle technique, le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences) présentait un nouveau site, www.herbe-book.org  pour choisir l'espèce et la variété qui convient le mieux à son exploitation. Les solutions pour mieux faire face à la sécheresse étaient aussi développées avec, par exemple, des références pour réussir la culture de la luzerne.

 

Parmi les solutions innovantes, le lycée agricole de Mirecourt présentait les résultats de son partenariat avec un céréalier pour la valorisation des Cipan (cultures intermédiaires pièges à nitrates) par leur troupeau ovin. Les Cipan offrent une ressource alimentaire de qualité qui a permis d'assurer la lactation des brebis. Résultat : la marge brute par brebis a été améliorée de 22 euros.

 

M.-F.M.

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :



SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK