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La ferme des 1.000 vaches mise en demeure de réduire son cheptel

Publié le vendredi 03 juillet 2015 - 14h01

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Les exploitants de la ferme picarde dite des 1.000 vaches ont été mis en demeure vendredi de réduire leur cheptel, a annoncé la préfecture de la Somme.

 

La préfète de la région Picardie, Nicole Klein, a signé mercredi « l'arrêté qui met en demeure l'exploitant de mettre en conformité ses effectifs sous un délai de 15 jours à compter de sa notification », qui est donc intervenue vendredi, indique la préfecture dans un communiqué.

 

« En cas d'inobservation des dispositions de l'arrêté de mise en demeure, et indépendamment des poursuites pénales susceptibles d'être engagées », des sanctions administratives prévues par le code de l'environnement, « notamment une amende maximum de 15.000 euros et une astreinte journalière maximum de 1.500 euros, pourront être prises », indique la préfecture.

 

Le directeur d'exploitation de la ferme située à Drucat (Somme), Michel Welter, avait reconnu que le nombre de vaches, plafonné par arrêté préfectoral à 500, allait bien au-delà, à 794, à l'issue d'un contrôle inopiné demandé par la préfecture et conduit le 9 juin. M. Welter avait toutefois contesté avoir commis une faute administrative.

 

Selon l'arrêté préfectoral du 1er février 2013, la ferme peut exploiter 500 vaches, outre les « suites », c'est-à-dire les veaux et génisses qu'elles mettent au monde.

 

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, avait promis, au lendemain de ce contrôle, « des sanctions » contre la ferme.

 

Les commentaires de nos abonnés (1)
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Sabotage en règle

vendredi 03 juillet 2015 - 15h24

Rien ne nous sera épargné. Les éleveurs peinent à trouver une rentabilité face à des prix bas. Un des moyens d'y faire face est de s'organiser, se regrouper comme veulent le faire ce groupe de producteurs. Mais l'administration , soutenue par des politiques irresponsables sabotent ces initiatives. Quand on regarde ce qui se passe ailleurs en Europe, et que l'on observe l'évolution des productions françaises (animales et végétales) par rapport à nos partenaires, on ne peut que constater une constance dans l'échec. L'idéologie prend trop souvent le pas sur la réalité. Mais que ne feraient pas les politiques (notre ministre est un beau cas d'école) pour flatter l'opinion pour se faire réélire. On me dira que c'est un discours populiste, mais il faut bien admettre que nos responsables politiques actuels manquent singulièrement de vision.
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