Le système de départ
63 UGB, dont 40 vaches, avec 10,5 ha de maïs ensilage, 8,3 ha de foin et 5 ha d'ensilage d'herbe ou de céréales immatures. 10,4 ha sont pâturés au printemps, 21,7 ha en été et 16,4 ha en automne. Chargement : 1,89 UGB/ha de SFP. Le pâturage n'est jamais prépondérant dans l'alimentation des vaches, y compris au printemps.
Scénario futur proche
Le chargement progresse de 5 %. La fréquence des aléas évolue peu, si ce n'est de fortes pluies continues plus fréquentes au printemps et à l'automne. À ces périodes, la part de pâturage peut progresser, moyennant davantage de surfaces mobilisées l'été. La sole de maïs recule.
Scénario futur lointain
La part du pâturage recule de 28 à 18 %. Côté prairies, le trou estival et la forte baisse du rendement annuel imposent l'apport de fourrages stockés à tous les animaux. Le potentiel du maïs en culture sèche se maintient à un niveau élevé mais plus variable. Il pourrait même progresser avec des semis précoces de variétés ultratardives, limitant le recul du chargement à 10 %. Le recours au pâturage hivernal pour certaines catégories d'animaux réduirait la SFP de 5 %.
par Bérengère Lafeuille et Eric Roussel (publié le 5 mars 2010)
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