Publié le mercredi 15 septembre 2010 - 15h07
La pratique des semis de couverts, y compris en interculture courte, se développe. Effets allélopathiques, production de matière organique, maintien des nitrates résiduels dans l'horizon supérieur, limitation de l'érosion et de la battance font partie des objectifs recherchés.
Souvent composés de crucifères (radis, moutarde) capables de se développer en quelques mois, leur destruction peut prendre plusieurs formes.
En cas de développement important, le broyage, bien qu'il représente une pratique coûteuse, est une solution intéressante pour les agriculteurs ne possédant pas de semoir spécifique en semis direct. Il permet une bonne répartition des résidus au sol et lorsqu'il est suivi d'un ou plusieurs déchaumages superficiels (5 cm), le mulch produit finit par se mélanger intimement à la terre du lit de semences.
Ces passages successifs présentent l'avantage de gêner sérieusement le développement des limaces et des mulots mais peuvent favoriser la battance dans les sols limoneux.
Les adeptes du semis direct opteront plus facilement pour une destruction chimique à l'aide de glyphosate.
Sur un couvert encore jeune, la dose ne devrait pas excéder 2 l/ha, soit un coût de l'ordre de 6 €/ha hors passage, l'autre avantage étant l'élimination des adventices présentes (ronds de chardons, etc.). Le semoir à disques s'affranchit ensuite aisément des résidus laissés en l'état.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres