Publié le mercredi 19 décembre 2012 - 18h29
La section nationale des anciens exploitants (SNAE) de la FNSEA a été reçue, mercredi, par le cabinet du président de la République. L'occasion de solder l'affaire des « miettes » et de reparler des promesses du candidat Hollande.
« Il n'y aura pas de poursuites » après l'envoi, par d'anciens exploitants de l'Aisne, d'enveloppes contenant des miettes de pain au président de la République, a indiqué, à sa sortie de l'Elysée, Jean-Paul Bizien, président de la SNAE. Cette affaire n'aura pas même pesé sur le climat de l'entretien. « Nous avons été très bien reçus, et bien écoutés », a témoigné Henri Carton, président des anciens exploitants de l'Aisne.
Sur le fond, il a surtout été question du montant des retraites : 715 euros par mois en moyenne pour un chef d'exploitation justifiant d'une carrière complète, 545 euros pour le conjoint, ce qui fait une moyenne de 650 euros. La SNAE s'est donc rappelée au bon souvenir des promesses du candidat Hollande, qui avait annoncé, s'il était élu, un plan quinquennal de revalorisation des retraites agricoles. Un plan estimé entre 650 millions et 1 milliard d'euros.
Dans le projet de financement de la Sécurité sociale pour 2013, l'octroi de 21 à 23 points supplémentaires de retraite proportionnelle a été prévu pour les exploitants victimes d'une longue maladie ou d'invalidité. Mais c'est avant tout sur l'extension de la retraite complémentaire obligatoire aux conjoints et aux aides familiaux que le gouvernement est attendu. Une mesure estimée à 375 millions d'euros par an, sur laquelle aucune annonce nouvelle n'est intervenue.
L'entretien a également été l'occasion de relayer les attentes des anciens exploitants en matière de lutte contre les déserts médicaux et de financement de la dépendance, le « reste à charge » des familles. A cet égard, la SNAE ne refuse pas par principe un relèvement de la CSG de 6,6 % à 7,5 %, comme les actifs.
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B.Co.
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jeudi 20 décembre 2012 - 09h14
Si tout les retraités touchaient ces montants honteux, la branche retraite de la sécu ne serait pas en déficit. On pourrait peut-être s'occuper du cas des fonctionnaires, de la SNCF qui râlent sans arrêt, mais qui, proportionnellement, font figure de grands privilégiés (on parle de justice!!!Mais dans les faits: rien). En réalité, il y a trop d'anciens agriculteurs, ceci à cause de la disparition des exploitations, et on attend que le plus grand nombre possible ait disparu pour que cela coûte moins cher.