Publié le mardi 01 octobre 2013 - 17h46
Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA, et Karen Serres, présidente de la commission nationale des agricultrices de la FNSEA, signent le 1er octobre 2013 un billet intitulé : « Les agricultrices : grandes perdantes de la redistribution Pac ? »
A la veille des annonces du président de la République sur la mise en œuvre française de la Pac, les « inquiétudes » d'une partie de la profession sont « vives ». Alors que, depuis de nombreuses années, la FNSEA se bat pour obtenir la reconnaissance pleine et entière des exploitantes en matière de droits économiques et sociaux, notamment l'accès aux aides du deuxième pilier de la Pac, la proposition du ministère de l'Agriculture accroît cette « injustice » car les montants en jeu sont nettement plus importants.
Le mécanisme consistant à surdoter les premiers hectares n'est accessible qu'aux associés de Gaec détenteurs d'une part Pac, c'est-à-dire pouvant faire prévaloir la transparence. Tous les autres associés, parmi lesquels beaucoup de femmes, en EARL, en SCEA, en Gaec sans parts Pac, en sont exclus. « Quand le ministère répète à l'envi que c'est une mesure qu'il défend pour soutenir l'emploi... nous dénonçons la tromperie parfaite, doublée d'une bonne dose de mauvaise foi quand il ajoute qu'elle vise à soutenir l'élevage. »
Christiane Lambert et Karen Serres appellent le gouvernement à « placer réellement la réforme sous le signe de la justice et de l'équité ».
mardi 01 octobre 2013 - 21h14
berber40
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mercredi 02 octobre 2013 - 09h18
Entièrement d'accord. Le problème c'est qu'il va malheureusement falloir se faire comprendre de façon "musclée" car ce gouvernement agit avec des methodes dictatoriales. Contairement à ce que Le Foll dit, la ponction sur les sociétés sera telle que cela correspondra à la suppression pure et simple du revenu d'une ou plusieurs personnes. Seule solution: réduction du nombre d'associés ou licenciement de personnel salarié. De plus, si les cours restent aussi bas, ce sera le dép^t de bilan pour un certain nombre, car il n'y aura plus aucun revenu, même pour ceux qui restent.Bravo!Bientôt ce sera l'URSS!