Publié le lundi 22 octobre 2012 - 18h16
A l'occasion du conseil des ministres de l'Agriculture européens à Luxembourg le 22 octobre, Stéphane Le Foll a réaffirmé devant des journalistes des 27 Etats membres la volonté de la France de mettre fin aux références historiques, base des paiements directs aujourd'hui.
« Mais nous pensons que 2019-2020 est une échéance trop courte pour aboutir à une convergence totale », a déclaré le ministre de l'Agriculture. La Commission européenne prévoit dans sa proposition une convergence en 2019, pour une application en 2020, qui aboutisse à ce que les aides soient toutes à un même taux par hectare, quel que soit l'hectare. L'Italie et l'Espagne partage ce besoin de progressivité.
« Cela donne donc déjà de l'écho sur cette position », a souligné Stéphane Le Foll, qui a par ailleurs assuré que l'Autriche et l'Irlande étaient sur la même position, « même si les moyens et les outils sont un peu différents ».
L'important pour le ministre français est de négocier « de la flexibilité dans l'application de la convergence et en particulier que l'on puisse primer les premiers hectares plus que les suivants ». Même s'il a « une idée » du nombre d'hectares qu'il faudrait « surprimer », il n'a pas voulu la communiquer.
Stéphane Le Foll a également assuré qu'il était favorable au verdissement sur la base de 30 % (de l'enveloppe nationale annuelle du premier pilier) et des 3 mesures proposées par la Commission (diversité des cultures, maintien des pâturages permanents et 7 % de réserve écologique). « Sur le fait que le verdissement soit forfaitaire, autrement dit pour tous pareils, ou exploitation par exploitation, nous laissons le débat ouvert ». Le ministre reste également ouvert quant aux moyens et aux outils de mise en œuvre du verdissement.
Interrogé par une journaliste Britannique sur un éventuel débat sur la Pac avec son homologue d'outre-Manche, Stéphane Le Foll, a simplement confirmé une invitation tout en précisant que le débat serait d'abord budgétaire, le gouvernement britannique entendant peser pour une réduction du budget tout en conservant le chèque britannique.
A.De.
mardi 23 octobre 2012 - 09h23
shiva
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lundi 22 octobre 2012 - 19h50
maxens1
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surprime
mardi 23 octobre 2012 - 19h00
71 % pour une surprime en dessous de 50 ha. Normal c'est la moyenne des surfaces des exploitations. Je propose une surprime sur le prix du lait pour les 40 premières vaches laitières(même chiffre d'affaire que 50 ha) puis un prix dégressif du lait .On verra la réaction des éleveurs laitiers . Merci camarades, vous êtes mûrs pour vivre en Hollandie