accueil  Accueil / Cultures / Actualités / Abeilles : les néonicotoïdes perturbent leur capacité à se repérer (étude)
Actualités

Abeilles

Les néonicotoïdes perturbent leur capacité à se repérer (étude)

Publié le jeudi 10 juillet 2014 - 16h25

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Une étude publiée dans la revue « Nature Communications » le 10 juillet montre que le degré de sensibilité des abeilles face aux effets indésirables des néonicotinoïdes varie selon les conditions environnementales.

 

En 2012, une première étude menée par l'Inra en collaboration avec l'ACTA, le CNRS et l'ITSAP-Institut de l'abeille avait déjà montré que de faibles doses d'un insecticide de cette famille pouvaient perturber l'orientation des abeilles et provoquer leur disparition pendant l'activité de butinage.

 

Dans la continuité de cette étude, les scientifiques ont analysé ce phénomène de désorientation en fonction de paramètres environnementaux, comme les conditions météorologiques et la complexité du paysage.

 

Les chercheurs ont collé des micropuces électroniques RFID (radio frequency identification) sur le thorax de près d'un millier d'abeilles (préalablement exposées ou non en laboratoire à des doses non létales de thiaméthoxame) pour contrôler individuellement leur retour à la ruche.

 

Elles ont ensuite été relâchées à 1 km de leur ruche dans des paysages de structure différente (paysage bocager ou plaine en agriculture intensive) et dans des conditions météorologiques plus ou moins favorables (ciel dégagé et températures supérieures à 28°c ou ciel nuageux et températures entre 15 et 20°C).

 

Les résultats montrent une influence notable des conditions météorologiques et de la complexité paysagère sur la sensibilité des abeilles à l'insecticide.

 

Les scientifiques ont pu établir que la matière active induit un risque moyen de non-retour à la ruche augmentant de 3 % à 26 % lorsque les conditions météorologiques deviennent défavorables.

 

Ce taux de disparition lié à l'insecticide est en outre modulé par l'environnement paysager, atteignant 35 % (une abeille sur trois) dans les paysages bocagers contre 18 % dans les paysages ouverts, de structure moins complexe.

 

La sensibilité des abeilles à l'insecticide n'est donc pas identique partout et par tous les temps et varie selon les conditions environnementales. « Les chercheurs ont ainsi montré que, selon le contexte paysager ou météorologique, l'effet du pesticide peut être sous-estimé ou surestimé d'un facteur six », indique l'Inra dans son communiqué.

 

Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :



SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK