Publié le vendredi 22 juin 2012 - 18h23
« Gaec et Sociétés » réuni en assemblée générale à Limoges a fêté les 50 ans des Gaec, avec la ferme intention de durer au moins 50 ans encore. L'occasion de demander l'application totale de la loi de 1962 mais aussi de proposer des pistes de réflexion pour continuer à adapter le Gaec aux réalités du moment.
Le nombre d'associés de Gaec a chuté en cinq ans de 94.000 à 84.000. Parallèlement, le nombre d'associés en EARL a progressé de 88.000 à 98.400. En 2011, sur 1918 Gaec créés, 879 l'ont été entre conjoints seuls. Selon le président Gilles Brenon, les Gaec sont la seule société qui se préoccupe d'associer des agriculteurs pour travailler en commun. Ils sont indispensables même s'il faut adapter leur fonctionnement aux réalités du moment.
« Gaec et Sociétés » demande que comme prévu dans les lois de 1962 le statut professionnel de chaque associé de Gaec ne soit pas inférieur à celui des exploitants individuels. Cela vise en particulier l'application complète de la transparence au-delà de trois associés ou encore le problème de la méthanisation. Aujourd'hui, un Gaec qui s'engage dans un projet commun de méthanisation devient un Gaec partiel. Cette menace de perdre la transparence empêche la finalisation de projets.
Du côté de la modernisation, « Gaec et Sociétés » réfléchit particulièrement au double problème d'installer des jeunes et de transmettre les parts des anciens. Car comme le disait un des agriculteurs présents, si les Gaec ont 50 ans, beaucoup d'associés aussi. Ils réfléchissent en particulier à la possibilité pour les anciens associés de conserver un temps des parts sociales dans le Gaec après leur départ pour faciliter l'installation. En se refusant pour l'instant à approfondir la question d'apports de capitaux extérieurs au collectif.
M.-G.M.
berber40
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vendredi 22 juin 2012 - 20h31
Impossible aux nombreux ja de décoller sans une part de financement des associés ou des parents...c est le partage des risques et souvent papa, maman et tonton laissent une cagnotte disponible pour assurer le volant de trésorerie...Ils sont banquier en quelques sortes de l entreprise...on pourrait y ajouter tout le travail fourni par ces ex exploitants retraités qui apportent travil, compétence, rigueur sans compter leurs heures de travail...des ouvriers gratuits corveables à merci ET QUI ENTRENT POURTANT DANS LE COUT DE REVIENT...ces braves paysans qui ont et seront toujours les dindons de la farce...de ne pas suffisament compter les a laissé pour les 5emes roue de la charette..