La Confédération française de l'aviculture (CFA) a mis en garde les enseignes de la distribution qui s'opposeraient « systématiquement à toute revalorisation » des prix de vente de la part de leurs fournisseurs, vendredi, dans un communiqué.
L'organisation syndicale rappelle que les producteurs ne demandent que la répercussion de « l'impact des hausses des prix de l'alimentation animale et de l'énergie. En aucun cas, nous demandons une augmentation » de leurs marges. Même s'ils ont besoin d'une revalorisation plus importante pour couvrir « les autres charges de production liées principalement au bien-être animal et au besoin de renouveler le parc de bâtiments avicoles vieillissant », observe la CFA.
Après les « déclarations d'intention des représentants de la grande distribution » la semaine dernière en présence du ministre de l'Agriculture et du secrétaire d'Etat au Commerce, le syndicat attend maintenant que « les négociations en cours entre les entreprises avicoles et les enseignes se traduisent par une concrétisation des belles paroles exprimées ».
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